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10/06/01 : Polémique. Un journaliste du Sunday Times est-il allé trop loin?

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Le 10 juin dernier, le Sunday Times a publié un article dans lequel le journaliste Nicholas Hellen évoque une dette de 2 millions de livres (20 millions de francs) que Douglas Adams devrait à ses éditeurs. Cette somme totalise l'ensemble des avances qu'aurait reçu Douglas Adams pour "Salmon of doubt", commencé il y a dix ans, mais jamais achevé.

Le journaliste écrit que "la pression de ces deux millions de livres touchés pour son dernier ouvrage ont pesé sur Douglas Adams au point de le bloquer complétement dans son écriture, même quand il avait des flashs de son inspiration d'antan. Alors que ses éditeurs s'apprêtent à vérifier le contenu du disque dur de son ordinateur personnel, des amis de Douglas Adams révèlent qu'après neuf années de retard, il n'a écrit que huit pages de texte".

Evidemment, cet article a provoqué des réactions très violentes chez certains fans. Par ailleurs, Richard Harris, ami de Douglas Adams et co-fondateur de Digital Village, a publié sur le net une réponse très couroucée. Celui-ci accuse le journalisme d'être très mal renseigné, et se pose des questions sur l'identité des "amis" dont il ait fait sans cesse mention dans l'article. Il est vrai que si de nombreuses sources sont évoquées, aucune n'est nommée précisemment. Beaucoup de guillemets, mais pas un seul nom! Richard Harris accuse également l'auteur de l'article d'établir des conclusion éronnées et de tenir des propos diffamants.

Quand le journaliste écrit "Un ami raconte qu'à un moment il espérait que Digital Village pourrait être vendu vers 400 millions de livres, lui permettant de jouer dans la même catégorie que Bill Gates", Richard Harris réplique "S'il vous plait, n'insultez pas l'intelligence de cet homme - c'était une PLAISANTERIE faite lors d'un repas. On a tous bien rigolé!"

Et il est vrai que plusieurs autres passages laissent également à désirer. Le journaliste écrit ainsi qu'"on peut craindre que Jane, sa veuve, et Polly, leur fille de six ans, aient à rembourser une partie ou la totalité de l'avance perçue par Douglas Adams pour son livre inachevé." Si ça c'est pas du mélodrame à dix sous!! On imagine les huissiers aux dents longue, et la veuve et l'orpheline jetées sans ménagement à la rue! Il est douteux que l'oeuvre de Douglas Adams ne rapporte pas suffisament pour qu'un compromis soit trouvé si nécessaire.

Bref, Richard Harris demande que le journaliste publie un article de réctification de la même longueur que l'article diffamant. On attend avec impatience la réponse du journaliste en question!
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